COMMENT DIVERSIFIER LES PRATIQUES INSTRUMENTALES EN COURS ?

(info-musicollège n°8 - mai 2000)


En analysant l'intérêt et les contraintes des différentes possibilités, pour choisir des formules adaptées à un enseignement collectif.

Si la pratique de la flûte à bec semble difficile à remplacer par celle d'un autre instrument (percussions ou clavier), il est fréquent de constater un certain désintérêt des élèves de 4e et 3e. Encore faudrait-il en préciser les origines : flûte mal débutée, manque d'efficacité des progressions (choisies ou ignorées), manque d'évolution des pratiques et des répertoires... L'observation d'élèves de troisième s'escrimant sans résultat musical apparent sur des flûtes soprano, aux diapasons incompatibles, peut paraître effectivement quelque peu dérisoire. Pourtant, des classes entières de troisième "s'éclatent" avec ces mêmes flûtes, parfois enrichies par des flûtes ténor, très appréciées pour leur sonorité grave et leur grande taille.

Des instruments complémentaires (percussions claviers) permettent de répondre à l'éventail des compétences et de motiver chaque élève pour peu qu'on lui propose une pratique adaptée à ses possibilités et à ses goûts.

Quels que soient les choix, les contraintes pédagogiques restent les mêmes : les pratiques instrumentales reposent sur des exigences techniques (tenue de l'instrument, utilisation des deux mains ! qualité sonore, doigtés, progressions et habileté digitale), des répertoires appropriés et une gestion maîtrisée du groupe. Ceci suppose des pratiques homogènes (flûte ou percussions par exemple), agrémentées de quelques instruments complémentaires.
Une pratique musicale diversifiée devient alors possible pour le plus grand plaisir de nos élèves !

© Editions Van de Velde | Sommaire | Accueil